Comme toutes les compétitions de voile internationale, les Jeux Olympiques débutent par la « jauge ». Ce moment qui se déroule en amont des courses selon un programme millimétré est une étape importante pour les compétiteurs. En effet, afin de s’assurer que la course est équitable les arbitres vont s’assurer que tous les bateaux et planches à voile respectent bien les règles de chacune des séries.
Vous ne pouvez pas gagner les Jeux Olympiques sans avoir un bateau rapide. Comme dans le sport automobile, la victoire vient d’une combinaison de l’homme et de la machine. C’est pourquoi les jaugeurs contrôlent chaque bateau, planche, voile, mât et foil… et s’assurent de la parfaite équité du matériel.
Selon la série, le sujet est plus ou moins compliqué. C’est pourquoi les jaugeurs ont des spécialités. Ils doivent en effet connaitre aussi bien les supports que les compétiteurs. Ils doivent savoir identifier les points qui permettent au bateau ou à la planche d’aller plus vite. Mais souvent les échanges sont plus liés à l’interprétation qu’une réelle volonté de tricher. Le manque de clarté ou la méconnaissance des règles peuvent amener à des situations tendues.
« Ce qui est important, nous explique le jaugeur de la série 470, c’est que les coureurs croient et aient confiance dans leur jaugeur. Ils ont besoin de savoir que tous les bateaux de leurs adversaires ont été contrôlés avec la même rigueur »
Tokyo 2020 restera dans les souvenirs de la « police des bateaux » comme une édition difficile. Pas en raison des coureurs ou de la pression liée à l’événement mais bien à cause des conditions de fortes chaleurs, d’humidité et de toutes les restrictions liées aux gestes barrières. Mais le travail a été bien fait.
Source de la déclaration World Sailing.
Photos Sailing Energy